Les chiens, ces grands communicants

Les chiens, ces grands communicants

Les chiens nous parlent…

J’aime beaucoup parler à mon chien, comme de très nombreux maîtres, d’ailleurs. J’explique beaucoup de choses à mon chien, je sais très bien qu’il ne comprend pas la totalité du langage verbal que j’utilise, et pourtant en glissant quelques mots qui reviennent très souvent, et en utilisant un ton de voix particulier, je sais et je constate qu’il comprend plusieurs éléments de notre conversation.

 

Si j’utilise le mot conversation c’est à dessein, puisque si mon chien ne me répond pas avec des mots, il n’empêche que ces réponses sont assez claires, à mon avis, pour appeler ça une conversation. Réponses grâce à des vocalises qui vont de la plainte, au chant en passant par les aboiements plus ou moins forts. Réponses grâce à l’attitude, sautillement, piétinement, roulade, bonds… et enfin, tout ce qui passe par le regard et les mimiques qu’il est capable de faire pour se faire comprendre.

 

Lorsque je lui indique, que nous allons sortir ensemble, son nom est rapidement suivi du mot promenade, même en prenant un ton de voix neutre, je sais qu’il a compris et il se dirige directement vers sa laisse. Généralement son attitude est enjouée, voir impatiente. Quand en hiver je souhaite qu’ils sorte seul dans le jardin, je l’appelle je lui dis « Allez, va dans le jardin », il comprend et va à la porte il est moins joueur, c’est une sortie nécessaire, pas attendue.

 

Si je dois sortir sans lui, je lui dis « tu restes là, je reviens » de manière calme, posée afin de ne pas lui dire une chose et de lui envoyer le message contraire, en lui laissant supposer qu’il y a matière à stress pour cette courte absence. Généralement il s’assoit et me regarde partir.

 

Assez rarement je dois élever la voix, suite à une bêtise ou un comportement inadapté. Je me mets à ce moment-là, face à lui, je regarde son échine et sans crier mais avec une voix très ferme, je lui manifeste mon mécontentement. Le recours à la force physique (tape avec un journal sur l’arrière train) peut être nécessaire sur des chiens dominants lorsqu’ils sont petits pour marquer un moment problématique, mais sinon taper un chien est stupide.

 

Notre mode de communication avec le chien, dans le sens homme animal, se limite à peu près à ces interventions : voix, regard, attitude, langage. Mais pour le chien il reste un canal de communication très puissant auquel nous humains ne pensons pas assez, il perçoit grâce à son formidable flair, ce que nos odeurs disent de notre état d’esprit. Ce que nos phéromones dégagent, parler à un chien pour l’apaiser en étant nous-mêmes stressés et inquiets envois de messages contradictoires et le chien sera très bien percevoir le message le plus clair celui du stress.

 

Si on a peur de son chien, inutile de crier et de s’agiter pour lui faire croire que nous sommes le dominant, le chien aura perçu cette peur par l’odorat. Pas bête le chien !